Le Racing Club de Strasbourg a dévoilé ce mardi une partie du discours de Liam Rosenior dans le vestiaire après le court succès de son équipe (0-1). Haletant.
Ce sont des images unanimement appréciées. Celles des moments auxquels personne n’a accès et des paroles que personne n’entend. Comme un discours de l’entraîneur du Racing après un court succès lors du derby contre Metz en ouverture de la saison de Ligue 1 dimanche dernier, publié par le club ce mardi. Après la rencontre, Liam Rosenior a pris la parole dans le vestiaire et prononcé un discours palpitant qui dit combien il s’appuie sur l’humain pour motiver ses troupes. « Je vous ai demandé avant le match d’être nous-même cette saison encore. On va devenir meilleur. C’est votre premier match de la saison, vous n’êtes pas encore dans les meilleures conditions pour faire la chose la plus difficile dans le foot : marquer des buts. Mais ça va venir ! »
« Si vous faîtes le travail pour l’équipe, vous jouerez »
L’entraîneur strasbourgeois s’est ensuite adressé à quelques individualités devant tout le vestiaire. « Lucas (Hogsberg), tu as joué 15 minutes sans pouvoir marcher. C’est nous, ce sont nos valeurs ! Samir (El Mourabet), première en Ligue 1 ! C’est une première parmi d’autres ! Continue comme ça. Junior (Mwanga), on peut résumer ta performance à ta dernière minute avec ton interception sur une action dangereuse. Magnifique ! Mike (Penders), super clean-sheet ! Un autre jeudi, d’accord ? »
« Je m’en fiche de combien vous coûtez, d’où vous venez. Si vous faîtes le travail pour l’équipe, vous jouerez. Je sais que certains sont déçus de ne pas avoir joué, et vous avez raison. Je dois prendre des décisions et je vais continuer de le faire pour qu’on puisse gagner des matches. C’est un super début de saison ! Victoire à l’extérieur, 1-0, clean-sheet ! Même les meilleures équipes du monde gagnent 1-0 à l’extérieur ! » Façon de dédramatiser l’éventuel regret d’avoir attendu la 86ème minute pour ouvrir le score, et garder le positif pour tirer l’ensemble du groupe vers le haut. Vraiment, on aimerait être dans le vestiaire plus souvent.