Nous avions tenté de définir avant la rencontre les quelques clés pouvant permettre au Racing de faire partie des quelques équipes n’ayant pas perdu face au Paris Saint-Germain. Les joueurs de Thierry Laurey ont finalement fait mieux. Déjà en appliquant ces quelques éléments que nous vous avions énoncés : prendre moins de deux buts, faire sortir les Parisiens de leur « zone de confort » en s’appuyant sur des aspects purement sportifs (pressing haut, agressivité dans les duels…), mais pas que (état de la pelouse, ambiance folle de la Meinau, calendrier européen des Parisiens…). Et surtout en apportant quelques touches supplémentaires (audace et efficacité), qui ont permis de faire la différence et de signer un succès retentissant.
#FOOTBALL@Ligue1Conforama / J16 Deux tirs cadrés, deux buts, efficacité parfaite pour le @RCSA, vainqueur face au @PSG_inside (2-1) ! pic.twitter.com/LnelYxjQre
— INFOSPORT+ (@infosportplus) 2 décembre 2017
Deux tirs cadrés, deux buts. Là où les Parisiens en ont cadré 5 mais en 26 tentatives. La statistique est édifiante. La victoire du Racing, c’est avant tout celle de l’efficacité. Cette efficacité qui a souvent manqué depuis le début de la saison et qui a refait surface au bon moment.
L’autre donnée édifiante concerne les fautes. Certes Paris a largement eu le ballon dans les pieds, mais « que » 5 fautes, c’est trop peu à ce niveau. Là où les Strasbourgeois ont été « des guerriers » et ont mis de l’ « impact physique » pour reprendre les mots d’Alexandre Oukidja à la fin du match, les coéquipiers de M’Bappé n’ont pas su mettre cette intentisé. Ce n’est pas la première fois de la saison mais cette fois-ci le talent individuel n’a pas suffi contre une équipe à 120% pendant 99 minutes, à l’image d’un Liénard dans son registre mais qui a fini par frustrer ses adversaires.
Mais nous le disions avant le match, se sublimer contre un tel opposant, ce n’est pas le plus compliqué. C’est maintenant que le plus dur arrive. Le Racing a fait parlé de lui et est désormais davantage attendu. A commencer par ses supporters dont le degré d’exigence, déjà élevé, a sans doute encore grimpé d’un cran depuis samedi.