Dans une fin de rencontre accrochée entre Strasbourg et Sarrebourg, Joffrey Bonnemberger a fait les frais d’un geste non maîtrisé du Raphaëlois prêté à Sarrebourg, Mihailo Vojinovic. Un bras bien haut qui ne sera sanctionné que d’un simple coup franc par les arbitres du match.
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Les derbys entre Strasbourgeois et Sarrebourgeois offrent souvent des affrontements intenses. Si cette rencontre de la 19ème journée de D2 Proligue s’est conclue par un partage des points et un match relativement propre, elle a tout de même été marquée par un geste peu maîtrisé de la part de Mihailo Vojinovic.
Une cravate sur le capitaine strasbourgeois Joffrey Bonnemberger qui ne sera pourtant sanctionnée que d’un simple coup franc par le duo arbitral, messieurs Mathias et Mathieu Pajot. Une décision étonnante qui a fait débat pendant et après la rencontre.
Tolérance ou mauvais jugement ?
Consultant lors de la retransmission du match, Quiemo Duchaussoy rappelle que depuis plusieurs mois, « les instances arbitrales du handball mettent en avant la sécurité des joueurs ».
Dans un match intense mais sans heurt notable, messieurs Pajot ont parfaitement dirigé les événements durant une bonne partie de la rencontre. Dix minutes avant cette action polémique, Dylan Grandjean est d’ailleurs sanctionné d’une exclusion temporaire pour un geste quasiment similaire sur … Joffrey Bonnemberger !
Le jugement arbitral a-t-il tenu compte du jeu provocateur de l’arrière strasbourgeois lors de cette 53ème minute ? En examinant les images au ralenti, on observe que Bonnemberger anticipe la défense de Vojinovic. Une anticipation certainement bienvenue puisqu’elle permet au Strasbourgeois de s’en sortir sans dommage. Un comportement qui amplifie également l’impression de non maîtrise défensive du Sarrebourgeois.
Si la disqualification de Vojinivic aurait sans doute été une décision sévère, l’exclusion temporaire semblait tout de même être justifiable au vu des lois actuelles de l’arbitrage et des décisions précédentes prises par messieurs Pajot. Une possible infériorité numérique pour les Mosellans qui aurait pu avoir une influence sur l’issue de ce derby.
Interrogé quelques minutes après la rencontre, Joffrey Bonnemberger a souhaité temporiser avec une pointe d’ironie : « l’erreur est humaine, chacun a le droit de se planter ».