Dans un communiqué publié ce dimanche matin, les Ultras Boys 90 détaillent les motivations qui les conduisent à maintenir la grève des encouragements dans le premier quart d’heure, pour la deuxième saison consécutive.
C’était l’un des sujets que les supporters du Racing Club de Strasbourg commençaient à aborder, à mesure que le premier match à la Meinau approchait. La grève des encouragements dans le premier quart d’heure des Ultras Boys 90, qui a fracturé une partie du stade qui s’est mise progressivement à siffler la reprise des chants à la 16ème minute, sera-t-elle maintenue ? Le principal groupe de supporters du Racing est clair : « le quart d’heure de silence en début de match est maintenu jusqu’à nouvel ordre » annonce-t-il dans un communiqué publié ce dimanche matin.
Depuis le début de la saison dernière, les UB90, placés en tribune Ouest, dénoncent une perte d’identité et d’autonomie progressive du club au détriment d’une entité supérieure qui dirige selon eux le « petit frère ». « Les problématiques que nous soulevons depuis la prise de pouvoir par Blue&Co ne se sont pas estompées, au contraire. Le mercato effectué jusqu’ici prouve jusqu’à l’absurde que le Racing n’est plus un club qui prend des décisions pour son propre intérêt ». En fin d’annonce, le groupe de supporters rappelle que chacun est libre ou non de soutenir la grève, et leur ouverture aux débats et discussions « dans le respect de chacun ».