Au lendemain de la défaite 3–1 face au Racing Club de Strasbourg, l’entraîneur de Breidablik s’est exprimé avec honnêteté et lucidité. Malgré un match courageux et quelques situations favorables, le club islandais quitte la compétition européenne avec un mélange de déception… et de fierté.
« J’ai cru que c’était notre jour »
Le coach l’a avoué : durant un court instant, il a vraiment pensé que son équipe pouvait créer la surprise.
« Quand Strasbourg a manqué deux ou trois énormes occasions, j’ai pensé que ce serait peut-être notre jour. »
Mais le réalisme alsacien a fini par parler, tandis que son équipe manquait de précision dans certains moments clés :
« Ils ont été plus solides que nous dans plusieurs situations, et nous n’avons pas assez bien dégagé nos ballons. Parfois, nous sortions proprement et, à d’autres moments, nous étions un peu “off”, trop pressés. En seconde période, au lieu de mieux conserver le ballon, nous le perdions trop vite et Strasbourg enchaînait les offensives. »
Frustration, mais confiance tant que le score restait serré
Malgré la pression constante du Racing, l’entraîneur a gardé foi en ses joueurs tant que le score restait à leur portée :
« Tant que le score était serré, j’avais vraiment confiance. Je pensais que nous pouvions faire un bon résultat. »
Mais la déception est bien là, car Breidablik avait un objectif clair :
« Nous sommes déçus de ne pas avoir atteint notre objectif, qui était de décrocher un bon résultat, un point ou même trois. Nous savions que ce serait difficile, mais c’est toujours frustrant de finir ainsi. »
« En même temps, nous sommes fiers »
La déception sportive ne masque pas la fierté du club face à son parcours européen :
« Nous sommes un peu déçus, bien sûr, mais aussi très fiers. Maintenant, les joueurs partent enfin en vacances bien méritées. »
Un calendrier défavorable à Breidablik
L’entraîneur n’a pas cherché d’excuse, mais a rappelé une réalité importante : Breidablik est un club islandais évoluant en championnat d’été, ce qui complique la préparation physique face à des équipes européennes en plein rythme de compétition.
« On voit la différence de rythme et de condition physique entre les équipes. C’est clair qu’ils sont dans une meilleure dynamique que nous. Cela ne nous arrange pas, mais ce n’est pas une excuse. »
Il explique que son groupe a malgré tout répondu présent :
« Nous avons tout donné. Les joueurs semblaient frais, ils ont fait tout leur possible pour rester dans le match. Mais ce n’est évidemment pas la situation idéale pour nous. »
Une réalité du football islandais
Le coach a conclu en rappelant que cette difficulté est inhérente au championnat islandais, qui fonctionne sur un calendrier différent du reste de l’Europe :
« C’est l’un des inconvénients d’évoluer dans un championnat d’été. Nous le savions parfaitement. Mais cela n’enlève rien aux efforts fournis par mes joueurs. »







