Selon nos informations, les quatre associations de supporters (UB90, KCB, Pariser Section, FSRCS) ont soumis un compromis dans lequel elles demandent la levée des mesures contre une meilleure animation en tribune. Mais la grève reste un cas à part.
Dans un communiqué consécutif à leur récente assemblée générale, les quatre associations de supporters visées par les mesures du club (UB90, KCB, Pariser Section, FSRCS) ont annoncé ce lundi avoir soumis un compromis au club pour tenter de trouver un terrain d’entente. Car depuis l’épisode des banderoles à l’encontre de Marc Keller et Emanuel Emegha en septembre, ces dernières sont soumises à des restrictions qui les empêchent d’animer la tribune Ouest comme avant. Parmi ces mesures : accès aux locaux uniquement en présence de la sécurité, interdiction d’utiliser l’espace de confection des tifos et banderoles, obligation de validation préalable des messages visuels, accès privilégiés au stade et à la pelouse supprimés, facilités billetterie supprimées et stadiers réinstallés dans le Kop.
Pas d’arrêt de la grève prévu
Depuis plus de trois mois, l’atmosphère n’est plus la même à la Meinau et le climat de défiance règne toujours entre club et Ultras. Alors pour renouer le dialogue, plusieurs réunions se sont tenues entre les différentes parties ces dernières semaines. Avec sur la table, une proposition de compromis faite au club, dont voici les principaux éléments. Les quatre associations de supporters (UB90, KCB, Pariser Section, FSRCS) ont demandé la levée des mesures en échange d’une meilleure animation de la tribune Ouest. Il s’agit par exemple d’une réutilisation de la sono, délaissée depuis des mois, du retrait de la bâche Blue&Co Out et d’une remise en valeur visuelle de la tribune grâce notamment aux tifos.
Un compromis qui ne comprend donc pas l’arrêt de la grève des encouragements dans le premier quart d’heure. Une prise de position assumée bien avant l’épisode des banderoles en septembre dernier, et qui pourra être réglée ultérieurement par le biais d’autres leviers de négociation. Le terrain d’entente se fera donc chronologiquement car cette grève demeure un cas indépendant et antérieur à ces sanctions. Une réponse de la part du Racing Club de Strasbourg autour de ce compromis est attendue en janvier.








En espérant que le club soit ouvert d’esprit également