Quatrième match consécutif sans victoire en Ligue 1 pour le Racing Club de Strasbourg, tenu en échec 0–0 par Lorient à la Meinau. Un nouveau résultat frustrant qui a poussé Liam Rosenior à hausser le ton après la rencontre. L’entraîneur alsacien, visiblement agacé, a pointé un problème de discipline tactique sur les détails qui font basculer un match.
Pour illustrer ses propos, Rosenior a fait référence à la saison passée, citant Andrey Santos comme exemple de rigueur sur les phases arrêtées.
« Andrey Santos nous avait beaucoup aidés l’année dernière sur les coups de pied arrêtés. La raison, c’est que lorsqu’on lui disait d’être à un endroit précis, il y était », explique le coach, rappelant l’importance des placements.
Une action en première période a particulièrement cristallisé sa frustration :
« Il y a eu une situation où nous gagnons le premier duel de la tête, le ballon rebondit au second poteau… et le joueur qui devait être à cet endroit-là n’a pas fait son travail. Ce sont ces petits détails — et les joueurs en sont conscients. C’est inacceptable. »
Le manque de discipline positionnelle, pour Rosenior, a un impact direct sur le résultat :
« Nous répétons sans arrêt aux joueurs : vous devez respecter la discipline positionnelle, en possession comme sur les phases arrêtées. Sur l’occasion de Doukouré, nous aurions une bien meilleure chance si le joueur était là où il doit être à ce moment précis. »
L’entraîneur strasbourgeois refuse désormais l’excuse de la jeunesse et de l’apprentissage :
« Je suis fatigué de dire : “Ils sont jeunes, ils vont apprendre.” Non. C’est inacceptable. »
Et le message final est sans ambiguïté :
« C’est quelque chose qui va changer en seconde partie de saison. Je veux des joueurs qui font exactement ce que je leur demande de faire. »
Un discours fort, presque un avertissement public, révélateur d’un entraîneur lassé de voir les mêmes erreurs se répéter. À l’approche de la seconde moitié de saison, le Racing sait désormais que l’exigence va monter d’un cran.








