Samedi dernier au stade de la Meinau, le Racing Club de Strasbourg a battu le Paris Saint-Germain (2-1), signant une victoire retentissante qui rappelle celle de 2017. Mais cette fois, le club alsacien ne joue plus pour son maintien, il vise l’Europe.
La Meinau a vibré comme rarement samedi dernier. Le Racing Club de Strasbourg a créé la sensation en s’imposant face au Paris Saint-Germain (2-1), signant ainsi une victoire historique qui rappelle immanquablement celle de décembre 2017. Mais cette fois, l’exploit alsacien prend une toute autre dimension : le Racing ne joue plus sa survie, il rêve désormais d’Europe et confirme sa place d’équipe de haut de tableau.
Un scénario qui rappelle 2017
Difficile pour les supporters strasbourgeois de ne pas se remémorer la soirée mémorable du 2 décembre 2017. Ce jour-là, tout juste promu en Ligue 1, le Racing avait infligé sa première défaite de la saison au PSG d’Unai Emery, sur ce même score de 2-1. Une victoire marquante, symbole de la combativité d’un club alors en lutte pour son maintien. Le succès d’il y a quelques jours fait écho à cet exploit, aussi bien par l’atmosphère électrique de la Meinau, véritable moteur pour les joueurs, que par un temps additionnel particulièrement long : 9 minutes en 2017, 8 minutes en 2025.
Un contexte radicalement opposé
Huit ans plus tard, si l’exploit est tout aussi retentissant, le contexte a radicalement changé. Le Racing n’est plus ce petit promu qui se bat pour sa survie dans l’élite. Sous la direction de son entraineur anglais Liam Rosenior, Strasbourg s’est hissé dans le haut du classement et joue désormais les premiers rôles en Ligue 1 avec des performances solides. Avec 40 points pris en 2025, Strasbourg est l’équipe qui a engrangé le plus de points depuis le début de l’année devant le PSG. Portés par une Meinau en feu, les Strasbourgeois ont ouvert le score grâce à un but contre son camp de Lucas Hernandez à la suite d’une tête du défenseur central Mamadou Sarr, avant que Félix Lemarechal ne double la mise d’une frappe splendide dans le temps additionnel de la première période. Malgré la réduction de l’écart de Bradley Barcola en seconde période, le Racing a su faire preuve de caractère pour conserver son avantage jusqu’au coup de sifflet final grâce à une défense de haut niveau et d’un Djordje Petrovic des grands soirs.