L’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Gustavo Poyet, est sorti de ses gonds lors de la conférence de presse suite à la qualification de Bordeaux en Europa League. Ce dernier est longuement revenu sur le dossier « Gaëtan Laborde », un joueur qu’il refusait de laisser partir avant d’avoir recruté un autre attaquant. Une conférence de presse explosive !
INFO 9H50 : Gustavo Poyet mis à pied une semaine en vue d’un licenciement par les dirigeants des Girondins de Bordeaux !
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« C’est une honte, je pense qu’il faut s’arrêter là. Je ne suis pas content aujourd’hui. C’est mon plus mauvais jour dans ce club. Ce que le club a fait aujourd’hui avec nous, avec Gaëtan Laborde, c’est une honte. Et je pense qu’il faut s’arrêter là. J’ai demandé au club qu’il ne parte pas jusqu’à ce qu’on trouve un joueur, ils n’ont pas recruté et ont laissé partir Laborde. On est arrivés à l’hôtel aujourd’hui à 11h45, Laborde n’était pas là. On l’a appelé il était à Montpellier. Personne ne m’a rien dit. Ce n’est pas possible. Alors je veux parler avec mon agent demain et je vais prendre une décision, je ne sais pas si cela va se finir (à Bordeaux). Je n’aime pas ça, c’est une honte qu’on ait fait ça contre moi, contre les supporters et je ne peux pas accepter ça. Il me faut des explications du club, des propriétaires et du président. Ils vont m’expliquer ça demain, on verra si je continue ou non. »
« Je me fous des dirigeants bordelais qui parlent par derrière. Moi je m’en fous des dirigeants bordelais qui parlent avec vous (en parlant au journaliste). Moi je vous le dis, personne ne m’a appelé. J’ai un message que j’ai envoyé au club mentionnant que Laborde ne part pas jusqu’à ce qu’on trouve un attaquant. J’ai besoin de te montrer ça ? Parce que moi je me fous des dirigeants bordelais qui parlent par derrière… Ça ne marche pas comme ça. On est arrivés à l’hôtel et personne dans le staff ne savait qu’il ne venait pas. Gaëtan je l’ai eu, il a eu un bon de sortie. Je demande respect et professionnalisme, pas plus. »
Propos recueillis en conférence de presse après le match face à Mariupol (Ukraine).
