Battu 1–0 à Toulouse lors de la 15e journée de Ligue 1, le Racing Club de Strasbourg est une nouvelle fois reparti frustré, malgré une large domination dans le jeu. En conférence de presse, Liam Rosenior a livré une analyse lucide, pointant du doigt le manque d’efficacité dans le dernier tiers du terrain.
« Nous avons eu beaucoup la possession du ballon. Ils ont quasiment eu aucune occasion, et nous sommes arrivés très souvent dans le dernier tiers », souligne le technicien strasbourgeois. Mais cette maîtrise est restée stérile : « Nos prises de décision, notre dernière passe, notre dernier centre dans ces situations de une-deux n’étaient pas au niveau. Et à l’extérieur, quand vous laissez une seule opportunité à l’adversaire, vous la payez. »
Rosenior insiste également sur la solidité défensive de son équipe, malgré la défaite :
« Je ne pense même pas qu’ils aient eu une frappe cadrée en seconde période. Nous devons travailler là-dessus », ajoute-t-il, en référence au réalisme offensif qui fait défaut.
Interrogé sur un éventuel manque d’idées dans le jeu, le coach anglais écarte ce constat :
« Les idées étaient bonnes, vraiment bonnes. Nous sommes arrivés de nombreuses fois dans le dernier tiers, mais la dernière décision, le dernier geste technique — le centre, l’exécution — n’étaient pas assez justes. »
Pour Rosenior, la clé est claire :
« Quand une équipe a la possession et arrive aussi souvent dans le dernier tiers, cela doit aboutir à quelque chose. Aujourd’hui, ce n’a pas été le cas. »
Enfin, l’entraîneur est revenu sur une scène peu commune en Ligue 1, lorsqu’il a rassemblé l’ensemble de ses joueurs pendant le match pour leur parler :
« Oui, je l’ai fait de nombreuses fois en Angleterre, et je l’ai également fait la saison dernière ici. Nous en avions déjà parlé. Nous avons changé notre organisation parce que je voulais ouvrir le jeu. Nous avons déplacé Diego à gauche et fait monter Galeron à droite, puis nous avons encore ajusté ensuite. »
Une nouvelle défaite frustrante pour le Racing, qui paie cher son manque de réalisme malgré une domination territoriale nette. Une problématique récurrente ces dernières semaines, que Rosenior sait devoir corriger rapidement pour enrayer la mauvaise série.








