Comme avant chaque journée de Ligue Conférence sur Alsa’Sports, découvrez comment joue le prochain adversaire du Racing. Cette semaine, décryptons le jeu du club écossais de Aberdeen.
Aberdeen joue le plus souvent en 3-4-2-1 avec ballon. Dans l’animation prônée par l’entraîneur Jimmy Thelin, les ailiers rentrent souvent vers l’intérieur, pour que la largeur soit occupée par les latéraux. Si l’on regarde les buts marqués, c’est précisément ce qu’il se passe avec un joueur : Jesper Karlsson, attaquant excentré gauche, prêté par Bologne, qui rentre quasi systématiquement sur son pied droit pour frapper ou trouver des angles de passe.
Contre Motherwell (J12), Jesper Karlsson reçoit le ballon proche de la ligne médiane, gagne des mètres, et plonge dans l’axe, se met en position de frappe et marque de loin. Face à Kilmarnock (J10), même schéma mais conclusion différente. Karlsson reçoit encore sur son côté gauche, progresse avec le ballon, repique dans l’axe, se met en position de frappe mais va finalement trouver un partenaire dans la surface, qui marque avec un peu de réussite en deux temps. Un créateur excentré que Strasbourg devra assurément surveiller.
Mettre de la vitesse, même sans Emegha
À l’inverse sur les buts encaissés, Aberdeen est une équipe facilement en difficulté dans les transitions défensives. Contre Hibernian (J9), les deux buts pris par la défense d’Aberdeen sont sur attaque rapide ou transition. Le premier est un 3 contre 3 mal négocié où les défenseurs lisent mal les trajectoires de courses et n’inquiètent que trop peu le porteur du ballon. Et le deuxième met davantage en lumière la propension des défenseurs à se jeter trop facilement sur le porteur, en étant par ailleurs pas très rapides. Un adversaire a lancé un raid solitaire et est allé marquer en étant à 1 contre 3. Des espaces mal gérés par Aberdeen en défense que le Racing pourra exploiter avec de la vitesse dans les transmissions, même sans Emanuel Emegha et ses multiples courses, blessé jusqu’en 2026.







