L’un des symboles des trois défaites consécutives du Racing demeure cet enchaînement d’erreurs individuelles qui coûtent cher.
« Ce n’est pas le moment de paniquer, il faut croire en ce que l’on fait. On prend souvent les buts sur des erreurs individuelles, pas sur un problème collectif structurel ». Pour Liam Rosenior aussi, évidemment déçu après une troisième défaite consécutive en Ligue 1 hier à Toulouse (1-0), son équipe commet trop d’erreurs individuelles évitables. À Lens, le marquage aléatoire d’Enciso permettait à Ismaelo Ganiou de marquer le seul but de la partie (1-0). Contre Brest, le pourtant très bon Diego Moreira perdait un ballon presque anodin dans son camp qui devenait plus tard une passe décisive pour le missile de Hugo Magnetti en lucarne (1-2). Et hier au Stadium de Toulouse, c’est un pressing sur Ben Chilwell qui a poussé l’Anglais à l’imprécision technique, s’emmêlant les pinceaux avec un contrôle trop long qu’a bonifié Emersonn par un but en deux temps (1-0).
Des fautes techniques qui coûtent très cher au Racing, qui se complique la tâche dans sa quête du top 6 (voire mieux). Rassurant ou pas pour le discours officiel de l’entraîneur qui confiait d’ailleurs en avoir marre de relever les mêmes constats sur ces erreurs d’apprentissage, celles-ci se produisent lorsque l’équipe a le ballon. Preuve que l’idée de jeu reste la même et que les risques pris à la relance, même sous pression, demeurent l’identité forte inculquée par le staff. Celle qui a mené le Racing à des résultats la saison dernière, avec également une période de creux à pareille époque. Il manque peut-être juste un déclic. Mais de quel ressort ?







