Le collagène est une protéine naturellement présente dans notre corps : il représente près de 30 % des protéines totales et joue un rôle fondamental dans la solidité des os, des articulations, des tendons et des ligaments. Autant dire qu’il est indispensable aux sportifs, dont les structures musculo-squelettiques sont soumises à rude épreuve.
Qu’est-ce que le collagène ?
Le collagène est la « colle » qui assure la cohésion et l’élasticité des tissus. On le retrouve dans la peau, les cartilages, les muscles et même les vaisseaux sanguins. Avec l’âge ou une pratique sportive intense, sa production naturelle diminue, ce qui peut fragiliser les articulations et augmenter le risque de blessures (tendinites, douleurs articulaires, micro-lésions).
Pourquoi le collagène est-il intéressant pour les sportifs ?
Lorsqu’on pratique un sport régulièrement, le corps est soumis à des contraintes mécaniques répétées : sauts, impacts, charges lourdes, changements d’appui… Tous ces gestes sollicitent fortement les articulations, les tendons, les ligaments et même les muscles. Or, ces tissus sont majoritairement constitués de collagène.
En apportant du collagène, on soutient directement ces structures. Voici comment :
- Renforcement des tendons et ligaments : Le collagène contribue à maintenir leur résistance et leur élasticité, ce qui peut aider à limiter le risque d’entorses, de déchirures ou de tendinites, fréquentes chez les sportifs.
- Préservation des cartilages articulaires : Les impacts répétés (course à pied, sports de combat, sports collectifs) peuvent user le cartilage, favorisant douleurs et raideurs. Un apport suffisant en collagène peut participer à préserver cette « couche protectrice » qui recouvre les articulations.
- Amélioration de la récupération : Après un entraînement intensif, de petites lésions microscopiques apparaissent dans les tissus conjonctifs. Des études indiquent qu’une supplémentation en collagène peut soutenir la réparation et favoriser une meilleure récupération, réduisant ainsi l’inconfort ou les douleurs résiduelles.
- Soutien de la performance sur le long terme : Préserver la santé des tissus de soutien permet aux sportifs de maintenir leur niveau de pratique plus longtemps et d’éviter les blessures chroniques qui peuvent freiner la progression.
Enfin, plusieurs recherches récentes suggèrent qu’associer collagène et exercices ciblés (par exemple, renforcement excentrique ou pliométrie contrôlée) peut maximiser les effets sur la santé des tendons et ligaments. Cela en fait un complément intéressant pour les sportifs soucieux de prévenir blessures et inconforts, notamment lors de charges d’entraînement élevées ou après une période de reprise.
Quelles sources de collagène privilégier ?
On trouve naturellement du collagène dans certains aliments comme les bouillons d’os, la viande riche en tissus conjonctifs ou encore le poisson (peau, arêtes). Mais dans l’alimentation moderne, ces sources sont souvent limitées.
C’est pourquoi de nombreux sportifs se tournent vers des peptides de collagène, plus faciles à assimiler. Ces peptides sont obtenus par hydrolyse, un procédé qui « découpe » les grosses molécules de collagène pour une absorption plus efficace par l’organisme.
Comment bien le consommer ?
Pour être efficace, un complément de collagène doit être bien choisi : privilégiez un collagène de qualité, hydrolysé, idéalement issu de sources certifiées (bovin, marin). La dose conseillée varie généralement entre 5 et 10 grammes par jour, à prendre de préférence avant ou après l’entraînement, ou en cure quotidienne.
Attention, le collagène seul ne fait pas tout : une alimentation équilibrée, riche en protéines, vitamine C (qui aide à la synthèse du collagène) et une bonne hydratation restent essentiels.
Faut-il vraiment en prendre ?
Le collagène n’est pas un produit miracle, mais il peut devenir un allié précieux pour préserver vos articulations, limiter les douleurs et accompagner votre progression sportive en toute sécurité. Pour les sportifs soumis à des impacts répétés ou en phase de reprise après blessure, il peut valoir la peine d’en parler à un professionnel de santé.