Il y a quelques jours, le stade de la Meinau rendait hommage à Steven Keller qui nous a quitté voilà déjà un an. Aujourd’hui, nous avons également voulu lui rendre hommage en parlant de lui, mais par sa compagne, qui le connaissait mieux que quiconque.
Le vibrant hommage cette semaine en Coupe de la Ligue à l’un des siens avec cette banderole du Mur Bleu, a forcément touché sa compagne et sa famille : « Ils sont tous fantastiques. Le kop, tous les supporters, c’est super réconfortant. On voit bien leur fougue lors des matchs, c’est formidable et leur clin d’œil à Steven me touche profondément ainsi qu’à tous ses proches. Je tiens encore personnellement à les remercier » [script]<iframe src= »https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FDirectRacingStrasbourg%2Fphotos%2Fa.220712574647309%2F2094272407291307%2F%3Ftype%3D3&width=500″ width= »500″ height= »670″ style= »border:none;overflow:hidden » scrolling= »no » frameborder= »0″ allowTransparency= »true » allow= »encrypted-media »></iframe>[/script]
Sa compagne, Anaïs, a pu voir au quotidien, que le Racing Club de Strasbourg était SON club, sa passion. Une passion au final, commune : « Et oui, un seul amour……enfin après moi quand même……et encore. Au moment les plus difficiles du Racing il n’a jamais songé à lui tourner le dos, c’était son club ! il comptait lui restait fidèle puisqu’il avait obtenu plusieurs diplômes d’entraîneur. Après avoir été joueur il était officiellement entraîneur et accompagnait quotidiennement François Keller et Thierry Brand au centre de formation du Racing. Il était responsable de la catégorie U8-U9 dans laquelle je l’ai aidé en tant que dirigeante. Il appréciais transmettre son savoir, sa passion, c’était une nouvelle page qu’il avait commencé à écrire »
Steven Keller était toujours de bonne humeur, qu’il soit titulaire ou non, qu’il joue en équipe première ou non : « Il était toujours souriant, très rarement contrarié. Et sinon il trouvait toujours une solution. C’était un battant, peu importe le poste occupé, il n’a jamais perdu sa rage, sa determination. Même après ses blessures, il a toujours atteint ses objectifs. Lors des obsèques de Steven, François Keller la qualifié de « son couteau suisse ». Je pense que tout est dit ». Celui qui a disputé 18 matchs de CFA 2 avec l’équipe première juste après le dépôt de bilan aimait le Racing : « C’était son club, ses couleurs, sa deuxième famille. Pour rien au monde il aurait voulu changer ça. Cela faisait plus de 15 ans qu’il portait ces couleurs, elles lui collaient à la peau. Il doit être si fière de cette équipe qui ne perd pas pieds dans la montée… qu’elle se maintienne malgré la difficulté » Quand on a demandé à Anaïs de choisir trois mots pour qualifier Steven, elle n’hésite pas et répond : « Fidèle, gentille et déterminée. Il était et il restera ma plus grande fierté ! »
Merci à Anaïs pour sa disponibilité et pour les photos